
Dans la grisaille des jours mornes
Sur la tombe de mes espoirs morts-nés
Face aux yeux hagards des miens affamés
Au-delà de la misère noire qui ne cerne
Je vois la vie en rose
Je m’offre une belle pause
Dans mon refuge lecture
Avec ma compagne écriture.
Parce que je vis,
Je me sens heureux,
Parce que je sais lire,
Je ne connais pas l’angoisse,
Parce que je sais écrire.
Je plains les malheureux,
Car la pire des poisses,
C’est vivre dans le délire
De l’ignorance,
Et se croire martyr
D’une cause perdue
Avant d’être défendue…
MINGA